L'Amicale des écoles rurales est un collectif créé en Décembre 2017 dans les Hautes-Pyrénées pour sauver nos écoles rurales.

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A la seule rentrée 2018-2019, pas moins de 18 fermetures de postes sont annoncées.

Et combien de prévues à la rentrée 2019-2020 ?

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Le précédent protocole de l’Education Nationale garantissait la non suppression de postes d’enseignants dans les écoles de 2014 à 2017, le nouveau plan d’action établi pour la période 2017-2020 met fin à cet état de fait.

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Ce plan ne tient pas compte des spécificités rurales et montagnardes des Hautes-Pyrénées constituées à 70 % d’écoles rurales de 1 à 3 classes. Notre département est donc menacé dans son intégralité par une vague de restructuration de son tissu scolaire, à coups de fusions d’écoles et de constructions de grands pôles éducatifs.

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Tout comme les autres départements dits « ruraux » de la région, celui des Hautes-Pyrénées représente un vivier de postes d’enseignants pour l’agglomération toulousaine en expansion.

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Parents et élus expriment leur profonde déception d’être tenus à l’écart des décisions qui risquent de peser sur leur avenir commun.

Pour les parents, l’école rurale demeure d’une grande attractivité et fait partie intégrante de leur choix de vie. Les écoles rurales, qui sont composées de classes multi-âges, correspondent à leur vision d’avenir, celle d’une école familiale et de proximité. Est-ce raisonnable d’exposer nos enfants à de longs trajets de bus ? le non respect de leur rythme, pour se rendre dans des pôles éducatifs surchargés ?

 

Les élus s’accordent tous sur leur volonté de préserver le tissu scolaire existant. Le coeur des communes bat au rythme de celui des écoles. Personnes âgées, personnes actives, associations culturelles, parents et enfants, tous vivent en étroite symbiose avec leur école. Ainsi s’inquiètent-ils d’un nouvel exode rural, synonyme de désertification de nos campagnes si elles venaient à disparaître. Sonnerait alors le glas non seulement des communes ayant des écoles mais aussi des communes environnantes et partenaires de chaque école.

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Elus, parents ne sont pas les seuls à être touchés, toutes les populations de notre monde rural le sont.

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Tous touchés, tous concernés !